Ce 18e dimanche ordinaire, nous pouvons être « heureux d’être les convives du festin des noces de l’Agneau ». Le Seigneur nous invite à sa table, à renouveler notre alliance avec eux. Nous avons à nous réjouir de l’amour dont il nous aime. Alors que le flux d’actualité nous assaille de mauvaises nouvelles, nous devons, comme baptisés, être porteurs de la Bonne Nouvelle. Cela n’est pas de l’angélisme, mais de la responsabilité. Nous avons à être pour ce monde et ce temps des prophètes d’espérance, des témoins de l’Alliance fidèle. Pour cela, il est nécessaire d’être des femmes et hommes d’écoute, attentifs aux signes des temps. Les conseils de ces derniers dimanches sur le discernement peuvent nous être bien utiles.
Miséricorde
Dans nos vies, c’est l’essentiel, l’unique nécessaire de l’amour excessif de Dieu, de sa miséricorde infinie, qui nous donne de tenir. Son appel à venir communier à sa vie nous permet de vivre au cœur de ce monde comme des ressuscités. C’est le sens profond des Eucharisties que nous vivons. Elles refont nos forces, renforcent notre espérance et nous replongent dans l’alliance nouvelle et éternelle.
Rencontre
Dans ce monde où tout a un coût, nous faisons de la rencontre de Dieu une expérience de gratuité. Il vient à nous pour que nous venions à lui. Il prend soin de nous, pour que nous prenions soin de nous et de notre maison commune. C’est là la révélation, la révolution de l’Amour de Dieu. Il s’agit de vivre dans une dynamique d’une pyramide inversée, du polyèdre cher au Pape François.
Porte
Nous sommes, depuis notre baptême, les convives de la table du Christ. Puisse notre joie être parfaite de participer au banquet de la grâce . Mais nous ne devons pas fermer notre porte aux autres, à ceux qui ne connaissent pas le Christ ou ne le reconnaissent pas. Être les familiers de Dieu, c’est être habité de l’appel à se comporter comme lui. Nous sommes invités à parcourir notre monde et à nous comporter comme les témoins incarnés de la miséricorde de Dieu. Il est nécessaire pour cela d’accepter de se déposséder de tout ce qui nous empêche d’aimer. Cela s’appelle la conversion et, bonne nouvelle, elle ne dépend pas de notre propre volonté, mais de notre désir.
Justesse
Si nous sommes désireux de participer pleinement aux noces que Dieu noue avec notre humanité, nous devons chercher la manière la plus juste d’aimer. Cet amour surpasse toutes nos résistances si nous acceptons de le laisser entrer dans nos vies. C’est bien une histoire de consentement. Dieu nous permettra de déployer son Amour au cœur de notre monde, si nous acceptons de nous laisser rejoindre par sa tendresse au cœur de nos vies.
Dynamisme
Il a choisi de nous créer pleinement libres, nul n’est obligé d’entrer dans cette alliance. Les portes du Royaume sont ouvertes à toutes les femmes, à tous les hommes de bonne volonté. Dieu nous attend pour nous envoyer en mission. Aimer comme Lui et à sa suite n’est pas de tout repos, mais ce n’est pas fatiguant. Au contraire, cela nous donne de la force, car l’Esprit Saint nous accompagne. Le dynamisme dans la mission confirme que nous sommes bien placés, que Dieu nous veut à son service à ces lieux et ce temps.
Oui ! Heureux sommes-nous d’être les convives de Dieu. Réjouissons-nous d’avoir part à son héritage pour sa plus grande gloire et sa haute louange. Puisse-t-elle habiter notre vie et nourrir notre mission pour qu’à notre tour nous puissions donner à nos frères et sœurs le pain de Dieu. Celui-là même qui fait de nos vies une vivante espérance à la louange de sa Gloire.
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