Vendredi 3 janvier 2014 à 9h, le Pape François a présidé une messe au Gésus à Rome, l’Église-mère de la Compagnie de Jésus, ordre religieux auquel il appartient. C’est la seconde fois, depuis son élection comme successeur de Pierre qu’il y préside l’Eucharistie. La première fois fut, cet été le 31/07 à l’occasion de la fête de la Saint Ignace, fondateur des Jésuites.
Il y a deux raisons pour lesquelles le Pape vient au Gésu. La célébration du Saint Nom de Jésus, fête titulaire de la Compagnie de Jésus et une action de grâce pour la récente canonisation dePierre Favre, un des premiers compagnons d’Ignace de Loyola et figure très chère au Pape François.
Ce jour est aussi la journée mondiale de prière mensuelle aux intentions du Pape. Ces intentions sont confiées aux jésuites, via le mouvement de l’Apostolat de la Prière, depuis quasiment 170 ans. Pour ce début d’année, les intentions de prière du Pape que nous sommes invités à faire monter vers Dieu sont
le souci de la promotion d’un authentique développement économique, respectueux de la dignité de tous les hommes et de tous les peuples et que les chrétiens des diverses confessions puissent cheminer vers l’unité voulue par le Christ.
Ces intentions bien que différentes dans leur formulation nous poussent à demander à Dieu d’entrer davantage en communion avec Lui au service de la Paix et de la Fraternité. Nous avons beaucoup parlé de la Diaconie en 2013 avec notamment ce beau rassemblement qui a eu lieu à Lourdes. Ce souci diaconie, qui est le fait d’être envoyé par quelqu’un pour faire quelque chose au bénéfice de quelqu’un d’autre, doit nous habiter dans toutes les dimensions de notre vie. Comme chrétien nous sommes envoyés, au titre de notre baptême, pour porter du fruit c’est-à-dire réaliser quelque chose de bon pour les autres.
Alors, en ce début d’année 2014 où il est de tradition de formuler des vœux : je nous souhaite une année missionnaire et diaconale à l’exemple du Pape François et de Saint Pierre Favre. Puissions-nous marcher humblement et avec joie, à la rencontre du Christ, au cœur d’une Église pauvre, et être chaque jour davantage assoiffés de la rencontre avec chacun et ainsi découvrir que la diaconie est un chemin de bonheur et de fraternité.