Je reproduis, ci-dessous, un communiqué de presse du Syndicat Général Enfance Inadaptée Handicapée des Personnels Salariés des Etablissements Sociaux et Médico-Sociaux – CFTC publié le 14/06/2012
Depuis plus de 10 ans, le secteur social et médico-social subit une libéralisation
empruntée au secteur productif. Les conditions d’accompagnement des personnes les plus fragiles et précaires de notre société sont aujourd’hui fortement encadrées par la loi. Cependant, sa mise en œuvre devient de plus en plus difficile du fait d’enjeux financiers qui prennent le pas sur la qualité de la prise en charge des publics accueillis.
Les travailleurs sociaux sont confrontés à différentes pressions, notamment l’embauche de personnel à moindre coût, le recours à l’intérim, le non remplacement des personnels absents,… Cet état de fait a de lourdes conséquences sur le quotidien des usagers qui ne peuvent pas bénéficier de conditions optimales de prise en charge.
Nos entreprises sont envahies par le management, qui place les contraintes
administratives et budgétaires au centre des interventions au détriment des
fondamentaux humanistes du travail social. Ces dernières n’empêchent pourtant pas de fournir un travail social de qualité.
- Le SGEIH-CFTC, réuni en Congrès à Arras le 5 juin 2012, dénonce cette réalité qui entraîne une forte dégradation du travail social impactant la qualité de prise en charge des bénéficiaires
- Le SGEIH-CFTC, réuni en Congrès à Arras le 5 juin 2012, exige la réouverture de négociations entre employeurs et salariés et la dotation de moyens humains et financiers adaptés.
- Le SGEIH-CFTC, réuni en Congrès à Arras le 5 juin 2012, tiens à, rappeler avec force que la personne en situation de handicap, de précarité, d’exclusion… n’a pas à être rentable et qu’elle n’a pas à le devenir.
Nous demandons à ce que le travail social soit enfin reconnu à sa juste valeur pour que l’humain soit prioritaire sur l’économie.
Contact Presse : Bernard ROUE, Secrétaire-Général, 01 42 58 98 43 – 06 74 53 92 26